DECOMPTE

vendredi 8 juin 2012

Récit de la première étape



Le voyage se déroule en 8 étapes sur une durée de 9 jours, du 11 mai au 19 mai.  Une partie du groupe venant du nord de la Bretagne et l’autre partie venant de Poitiers un lieu de rendez-vous est fixé du côté de Clermont-Ferrand le 11 mai en soirée. 



Le camping « Moto Route 99 » est le point de rencontre des deux groupes, il est situé dans les Gorges de la Sioule, au cœur du Puy-de-Dôme dans les Combrailles. Ce camping est un repère de motard où sont organisés régulièrement des concerts. "Route 99" offre des emplacements de camping, un hébergement en tente militaire typique pour les groupes et 8 chalets de 2 personnes. Un restaurant permet de prendre le petit déjeuner, déjeuner et dîner. Un accueil Bar à partir de 9 h le matin et 2 terrasses dont une sur la piscine privée.


Nous sommes donc partis de Poitiers le 11 mai sous un soleil radieux direction Clermont-Ferrand lieu de rendez-vous pour retrouver l'équipe bretonne.
Le parcours est assez court pour cette première journée et emprunte une grande partie de 4 voies qui n'appelle pas à commentaires.

Cliquer pour découvrir le site du camping
Une arrivée au camping vers 18 h permet de prendre possession de nos logements pour la nuit. Le type de logement en chalet est assez sommaire, mais permet de conserver encore pour une nuit un bon lit. Les sanitaires sont corrects et nous recommandons ce camping pour ceux qui auraient le désir de faire une halte pendant l'organisation d'une escapade auvergnate.
Nous retrouvons un peu plus tard les deux compères bretons et c'est dans une atmosphère détendue que nous passons la soirée tout en dégustant de bonnes bières qui viennent nous rafraichir dans cette chaude soirée.
Un peu plus tard, nous passons à table. Les plats sont "familiaux" et de bonne qualité. John et Monique, les nouveaux propriétaires Hollandais sont sympathiques et le restaurant à une déco dédié résolument à la moto.....

...
Le samedi 12 est la journée de transition qui nous permet de rejoindre le port de Toulon afin d’embarquer en fin de journée dans le ferry qui nous emmène jusqu’au port d’Ajaccio, dans la nuit.
Une nuit de ronflement donc plus tard, le réveil est plus... brumeux.

Le temps au petit matin est tout autre et il faut bâcher les motos et les pilotes, n'est-ce pas Jean-Pierre !

 La pluie nous accompagne pendant plus d'une centaine de kilomètres vers Toulon, c'est le seul moment du voyage où nous aurons à nous mouiller.
Cette partie du trajet est longue de 800 km. Il nous faut avaler rapidement la distance par des routes à quatre voies sans grand intérêt d’un point de vue du plaisir du pilotage. Le trajet a été choisi pour être le plus rapide tout en restant économique, peu de routes à péages.

Comme prévu, la fin du trajet est plus réjouissante au moment où nous quittons l’A75 vers Chanac pour rejoindre Nîmes par la D106. Le beau temps est revenu et la route commence à être plus amusante.
Cette partie du trajet est le théâtre des premiers incidents de ce voyage.
Une série de lacets met à rude épreuve le frein arrière du FJR puisque celui-ci est sujet à du fading. L'arrêt que nécessite cette situation est l'objet d'un double incident.
À cause du poids embarqué et d'une légère pente, la moto quitte toute seule sa béquille latérale bilan, un peu de peinture éraflée sur une valise et un rétroviseur.
Dans l'affolement et la précipitation à relever la moto, mon casque, pour une raison encore inconnue, se retrouve éjecté dans la pente du ravin. C'est alors que notre Pascal, n'écoutant que son courage, saute la glissière de sécurité et se met à dévaler la pente courant après le casque.
Le réflexe du téméraire (le ravin est très raide et profond), me permet de récupérer mon casque.
Houaa !!! Pascal mon héros...

A Toulon direction le port ou nous attends le ferry qui nous transporte vers les routes que nous espérons tant. Le départ du bateau est prévu à 21 h 45 et l’arrivée à Ajaccio à 7 h, la nuit risque d’être très courte….
La montée sur le ferry se fait sans encombre et dans la nuit nous essayons de trouver un peu de sommeil sur les banquettes du bateau, car le lendemain d'autres problèmes viendront bousculer notre "belle organisation".

Mais ceci est une autre histoire...



                       Toute l'équipe












              Mon héros !!!

1 commentaire :

  1. Toutes nos félicitations sur cette prose de la première journée ,bonne équipe,youpi au sauveur du casque ,et merci à notre infirmier d'avoir panser notre polochon qui a goûter le bitume à plusieurs reprises .

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