DECOMPTE

lundi 21 mai 2012

C'est fini

Voilà c'est fini, nous sommes tous rentrés dans la grisaille Française.

Je reviendrai par la suite sur le voyage pendant lequel de nombreux incidents nous laissent comme le goût d'amertume des choses non abouties.Pour l'instant, attardons-nous simplement sur les premières impressions positives.

Tout d'abord nous retiendrons la gentillesse exceptionnelle des Sardes, ils ont été d'une disponibilité sans bornes à nous aider en toutes circonstances.

Nous retiendrons également l'état des routes de Sardaigne que nous avons empruntées. Le revêtement de ces routes est souvent très bon, ça "virelote" à souhait et la circulation est rare, donc un vrai paradis à moto.... Pas un radar fixe ou mobile pour nous gâcher notre plaisir, et pas l'hombre d'un "Carabinieri" pour nous verbaliser.

Les paysages sont variés et souvent c'est du plaisir pour les yeux, on alterne plaines et montagnes avec bonheur.
Nous détaillerons chaque étape ultérieurement.

mercredi 9 mai 2012

La grève

Comme tous les ans la SNCM nous fait le coup de la grève, ce mouvement a bloqué 20.000 passagers. Les grévistes accusaient Corsica Ferries de «concurrence déloyale», estimant que les lois sociales françaises ne sont pas appliquées à bord des navires de la compagnie privée battant pavillon italien et dont les équipages sont de nationalités diverses.
La compagnie SNCM, lourdement endettée, est menacée d'un vaste plan social. Elle a en effet perdu la délégation de service public de continuité territoriale maritime avec la Corse suite à un jugement du tribunal administratif de Marseille et s'attend à une réduction de deux tiers de son activité.


Nous on reste serein, car nous avons choisi Corsica Ferries. Certes il faut aller à Toulon pour monter sur le bateau, mais au moins nous sommes un peu plus sûrs de pouvoir traverser...

lundi 7 mai 2012

L’inquiétude du départ raté


Lorsque l’on s’investit autant dans un projet tel que celui-ci, une inquiétude grandit au fil des jours à mesure que nous nous approchons du départ. Cette inquiétude n’est pas liée directement au lot de questions organisationnelles avec le risque de l’oubli d’un point primordial qui viendrait déstabiliser le bon déroulement de ce voyage, les acteurs sont expérimentés et sauront réagir. Non, cette inquiétude grandissante est liée au risque d’indisponibilité potentielle du pilote ou de sa machine à quelques jours du départ.
Les causes peuvent être multiples, et on peut citer la maladie du pilote ou un accident de la moto.
J’en veux pour preuve les petites histoires qui arrivent aux membres du groupe et qui sont autant de frayeur rétrospective.
 
A 15 jours du départ, Stéphane attrape un méchant virus qui l’oblige à récupérer pendant une période de repos forcée, aujourd’hui il va bien et il pourra partir.
Moi-même depuis quelques jours je dois être traité suite à une infection. Un traitement antibiotique « de cheval » doit me permettre de partir, mais il était temps.
Mais il n’y pas que le pilote, le week-end dernier, Pascal décide d’aller faire une balade moto afin de parfaire son pilotage, il décide de prendre une petite route, un chemin qu’il ne connait pas. Mais le chemin au bout d’un moment est infranchissable, il décide de faire demi-tour, mais la pente et si forte et le chemin si étroit que de faire tourner la Super Ténéré se révèle un véritable tour d’équilibriste. La chute est évitée de justesse.
 
Tout cela est sans doute des petits riens, mais quelquefois il ne faut qu’un petit grain de sable dans la vie pour engendrer des conséquences qui ont beaucoup d’importance à nos yeux.